Carnet de bord de la Choisille

citation du jour

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Le sâti ou Sutty

Le sâti ou Sutty : C’est le sacrifice rituel et public des veuves sur le bucher funéraire de leur époux. Jusqu’au début du 19èmesiècle le sâti était courant dans les plus hautes castes et ce jusqu’à ce que les britanniques lors de leur occupation de l’Inde l’interdise en 1829.par le biais du gouverneur du Bengale qui promulgue « le Sati Prevention Regulation Act » qui sera généralisée rapidement aux autres Etats de l’Inde.
Les premières mesures avaient été prises en 1812 par l’administration anglaise qui avait établi à destination de la police, les règles suivantes :
. Empêcher, autant que possible, toutes les pressions exercées sur les femmes hindoues visant à les inciter à s’immoler.
. Prévenir les usages criminels de drogues et de liqueurs pour l’accomplissement de cet objet.
. S’assurer que les femmes aient l’âge minimum requis par les lois hindoues pour le sacrifice,
. Se renseigner sur une éventuelle grossesse de la femme,
. Empêcher la crémation dans ce cas.
Raisons du Sâti :
Dans les temps troublés, cette pratique était coutumière des rois et des Kshatriyas (guerriers rajpoutes) dont les épouses, filles et soeurs préféraient se donner la mort en se sacrifiant au Dieu Agni (le feu) plutôt que de tomber dans les mains ennemies, notamment lors des razzias effectués par les muslims, qui en auraient leurs esclaves s’ils ne
les avaient pas tuées. Ce qui était pour ces femmes une mort infiniment plus noble que celle données par l’ennemi.
D’autre part et pour le comprendre, il faut se reporter au statut social des veuves indiennes. Elevées par et pour les hommes avec en but suprême le mariage, la femme indienne n’a pas d’existence propre en dehors de la famille. Elle se doit d’être une bonne fille, une bonne épouse et une bonne mère.
La femme doit considérer son mari comme un Dieu et gardienne du foyer, elle se doit de satisfaire à tous les besoins de son époux en lui évitant toutes contrariétés et tous tourments. En respectant le patrivat (voeux de consécration à l’époux), la femme accompli son dharma. Elle est une propriété transmise par son père à la belle-famille.
A la mort de leur mari, elles sont tenues pour responsables, coupables de n’avoir pas su retenir l’âme du défunt. Les veuves portent malheur de ce fait elles sont exclues de toute vie sociale et n’assistent jamais aux célébrations de naissance, de mariage.
Retirée du monde, privées de leur droit de succession par leur belle famille et souvent jetées de leur foyer, elles se doivent d’habiter une maison à l’écart du village, ne doivent porter aucun bijou, s’habiller de blanc, et nourrie avec ce qu’on veut bien leur donner. Leur sort est si peu enviable que beaucoup préfèrent la mort plutôt que de vivre en paria.
Le rituel :
Il y a un rituel précis et minutieux, décrit dans le Padma Purana, à accomplir avant de procéder au sâti :
– Une femme impure ne pourra l’accomplir. Elle ne doit pas être enceinte ou en période de menstruation. Elle prendra d’abord un bain afin de se purifier. Ensuite elle se parera d’un sari de mariage, se
munira d’un miroir, d’un peigne ainsi que de kumkum. Elle appliquera la pâte de kumkum sur les portes des maisons sur son chemin vers le bûcher, si elle est de sang royal, laissant l’empreinte de son sacrifice accompli pour le bien de la communauté.

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chapitre 12 à 15

Chapitres : 12-13
Après avoir trouvé un éléphant et un guide, Philéas Fogg et ses compagnons s’aventurent à travers les forêts de l’Inde. Ils passent la journée à marcher…
Le lendemain, ils croisent une procession de brahmanes. Ils se cachent pour ne pas être vus. Les brahmanes vont faire un sutty : une jeune femme va se faire brûler sur le corps de son mari. Toute la journée, Philéas Fogg et ses compagnons cherchent une idée pour sauver la jeune femme. Ils attendent toute la nuit et le lendemain, ils entrent dans la pagode. Un peu avant le sacrifice Passepartout prend la place du mari de la victime et au moment du sacrifice il se relève d’un coup, prend la femme dans ses bras et s’enfuit. Les prêtres comprennent plus tard qu’ils se sont fait avoir.
Chapitres : 14-15
La jeune Hindoue était enfin en sécurité. Elle avait été installée dans l’un des sièges du cacolet. L’éléphant continuait sa route vers Allahabad. Vers dix heures, le guide annonça qu’ils arrivaient…
Philéas Fogg devait arriver à temps à Calcutta pour prendre, le vingt-cinq octobre à midi, le paquebot de Hong-Kong. La jeune femme fut transportée dans une chambre de la gare, elle commença à reprendre connaissance et quelques instants plus tard, le train emportait les quatre voyageurs vers Bénarès. Philéas Fogg entreprit de déposer Mrs Aouda (c’est ainsi que s’appellait la jeune Hindoue) à Hong-Kong chez un de ses riches parents.
A midi, le train s’arrêta à Bénarès où descendait Sir Francis Cromaty. A sept heures du matin, ils étaient à Calcutta, avec cinq heures d’avance sur le départ du paquebot. Soudain, en descendant du train un brigadier vint arrêter Phileas Fogg et Passepartout pour l’affaire des souliers. Mais ils furent relachés à temps puisque Passepartout avait avoué les faits et Philéas Fogg payé 50 000 francs !
Philéas Fogg et Passepartout se font arrêter parce que Passepartout était entré dans la pagode sans enlever ses chaussures. Les hindous arrivent dans la tribune pour témoigner.
Passepartout se fait condamner à 15 jours de prison et une amende de trois cents livres et Philéas Fogg huit jours de prison et cent cinquante livres d’amende Philéas Fogg paye 25 000 francs pour sortir de prison.
Ils sautent dans un bateau le Ragoon en direction de Singapour. « Nous allons remettre Madame Aouda à son oncle ». Passepartout pense que Fix s’est engagé à les suivre pour savoir s’ ils font bien le tour du monde. Ils vont prendre un paquebot àYokohama.

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Nos correspondants de Veretz

Hier après midi, nos correspondants du Manoir du Verger à Veretz, sont venus nous rendre visite.

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Guillaine qui s’occupe de l’atelier correspondance était là pour les accueillir

 

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Visite rapide du parc car le temps n’était pas avec nous

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Instant partage

Chacun s’est présenté, et nous avons pu échangé sur différents sujets, en particulier sur le passé.

Mr DREUILLE à également offert ses pousses de citrouille récolté lors de notre atelier Halloween

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Brigitte, l’animatrice du Manoir

Un après midi de partage et d’échange apprécié de tous avec la promesse de se revoir prochainement.

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La chandeleur

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